Du 11 au 13 novembre, une cinquantaine de jeunes de plus de 17 ans se sont réunis pour le premier week-end Ephata de l’année, accompagnés de 8 animateurs, qui étaient eux-mêmes accompagnés de trois prêtres salésiens de Don Bosco, et d’Annou, notre merveilleuse cuisinière.
Quel week-end ! Déjà rien qu’en le préparant, il faut avouer que nous sommes partis très loin en équipe d’animation, en choisissant l’imaginaire des pirates afin d’aborder le thème.
Au programme : décoration du gîte en bateau (du sol au plafond), avec installation d’un mat, d’une grande voile, d’un drapeau pirates et de nombreux coffres ; organisation d’une chasse au trésor dans les bois de Farnières comme je n’en avais jamais faite ; des coffres disséminés un peu partout, des indices répartis de façon à ce que chaque jeune reçoive une pièce du puzzle, et surtout, un coffre rempli de pièces (en chocolat, bien sûr) caché sur une île au milieu d’un étang… Eh oui, les jeunes ont dû gonfler des canots pour aller chercher le trésor !
Le tout était entrecoupé de temps de réflexion et de partage autour de ce mot, « respect ». Un enseignement de Guy toujours aussi bluffant sur la racine du mot en hébreu. Quelques court-métrages qui se remplissent de sens à la lumière de la lecture proposée par Olivier Robin. Un superbe témoignage de Cécile, Stéphanie et Mélanie sur leur engagement dans l’association Coexister. Cette association interconfessionnelle de jeunes promeut le vivre ensemble entre les différentes convictions religieuses par le biais du dialogue, de la solidarité et de la sensibilisation. Les trois jeunes témoins ont mis en lumière les différents aspects de cette association et ont permis d’avoir une belle vision sur les différences entre chaque confession religieuse.
Une sacrée organisation, mais à Ephata, ça ne nous fait pas peur. Déjà au sein de l’équipe d’animation, il y a une entente qui m’épate à chaque fois, c’est un véritable lieu d’écoute où chacun peut apporter ses idées les plus folles, en sachant que tout sera mis en place pour les réaliser. Et puis, on sait aussi que les jeunes sont ouverts à tout ce que nous pouvons leur proposer, ce qui nous laisse une sacrée marge de liberté ! C’est ce que j’aime le plus à Ephata. On se retrouve comme dans une grande famille, on est accueilli comme on est. Même quand on ne fait pas partie du mouvement depuis longtemps ! J’ai débarqué l’an passé en Belgique seulement, et pourtant j’ai l’impression d’être dans le mouvement depuis toujours.
Marie Muffat, animatrice