Yo la famille d’Ephata !
Ici, il fait moche, mais on est beau. Aujourd’hui, c’était journée repos… On en avait bien
besoin !! La fatigue accumulée a pu être dissipée. Du coup, on n’est plus fatigué ! 😀 Le matin,
on a fait une visite de la ville de Karlovy Vary.
On a gouté à de l’eau de source qui allait jusqu’à 72 degrés ! On a fait le tour d’une superbe église
gothique puis d’une magnifique église orthodoxe #LesMevis. Et à chaque fois on a reçu des
explications d’une guide tchèque qui était super sympathique. L’après-midi, on a dormi, joué au
foot et fait les carrefours. On a du faire une éloge funèbre de soi-même. J’en ai fait une en
alexandrin… Je gère !#estimedesoi. Gros kiss, bisous, on vous aime.

Anne M.

PS: Merci à tous ceux qui nous ont envoyé des messages, ça nous rebooste à fond.
Merci pour tout ! Especially les de Neuvilles, Chanchan, les Sobees, les Mevis et les autres <3.

 

 

Chanson des mécanos

“La chenille (5x),

Mets tes deux pieds sur les pédales,
C’est Ephata qui redémarre,
En selle tous les pédaleurs,
Le carrefour part toujours à l’heure.
Accroche tes mains à ma taille,
Pour le cas où ta chaine déraille,
Même si tu crèves tes deux pneus,
Prie Don Bosco et le bon Dieu.

Allez allez Brigitte,
Fais-nous un peu des frites,
Notre estomac est dans les talons,
Et toi, et toi Colette,
Fais-nous des bonnes boulettes,
On s’en régale, saperlipopette !

Dis nous Raphaël !
Où est la grande passoire?
On ne la trouve plus dans la remorque.
C’est peut-être Stéphanie,
Qui roule à fond de bloque,
Qui l’a semée sur l’autoroute.”

 

Photos d’un temps de carrefour

 

 

Eloge “funèbre” du carrefour de JF

(Mise en contexte : Nous sommes dans la journée de l’estime de soi et nous avons proposé à
chaque carrefour de rédiger de manière positive la manière dont on se considère, sans se
sur-estimer, sans se sous-estimer).

Cher carrefour,
Non, tu n’es pas mort, tu es toujours bien vivant dans nos
mémoires. D’ailleurs, tu as toujours été un bon vivant, gourmand
de chiques, de gâteaux, de bonbons et de sandwichs savoureux,
juteux, qui faisaient gicler tes papilles gustatives. On se
souvient de ce biscuit Pim’s joué à la roulette comme au casino
afin d’être attribué dans la plus rigoureuse neutralité.
Je sais que d’autres ephatiens se disputeront notre héritage :
l’ambiance fraternelle animée et rigolade, où l’humour giclait
comme la salive. Quelle belle cohésion, vous étiez vraiment soudés.
Chacun était attentif aux autres. Vous avanciez rapidement… Avec
toute la lenteur nécessaire. Chez vous, on vivait le partage.
Vous faisiez quand même très bien la vaisselle en chantant.

Nous vous disions “au revoir”,  toi Romain, le GPS, parfait dans
ton rôle de pompier, Sophie, notre maman attentive, Jieffe le
ravitailleur, Bryton le glouton, Rémi le blond hardi (vénitien),
Adrien capitaine Blue, Simon kiffe le béton, Adèle vélo balais,
Louise au doux sourire, Maëlle ascenseur émotionnel et Frédéric,
dit Frou-Frou le casse cou.

Sur votre route, oui, il y a eu du move oui, une aventure de movie,
une vie de route.

Mais non, cher carrefour, tu n’es pas mort, et tes mollets
douloureux mais durcis le prouvent… Tu iras jusqu’à Prague,
où tu reposeras en paix, ou autrement, par exemple au foot…
Ta route n’est pas fermée, alors, ne perds pas les pédales !

JF (Jieffe).

 

 

Nos animatrices de la veillée du soir