Pour le troisième week-end, le thème était ‘Et toit l’étranger’. Les animateurs avaient tout mis en œuvre dès le vendredi soir pour nous mettre dans l’ambiance. Nous nous sommes rejoint à la gare de Vielsalm pour ensuite aller à Farnières à pied. Le but de cette marche était de nous faire imaginer le long et difficile périple que vivent les migrants qui doivent fuir les misères de leur pays et qui ne reçoivent pas un accueil chaleureux. Nous avions donc trois épreuves à franchir avant de continuer la marche. En arrivant, nous avons découvert le décor complété depuis le début de l’année, à savoir le sigle salésien où on devine notamment une maison ; le toit y a été ajouté. Pourtant, notre seul toit durant le we était le ciel, car nous sommes restés dehors tout le temps pour réaliser l’importance d’un toit.

Samedi, nous avons eu droit à un carrefour un peu différent, nous avons joué à un jeu où nous devions choisir des personnes ayant toutes des caractéristiques particulières pour partager un wagon-couchette durant un long voyage. Le temps désert aussi était différent, plusieurs activités nous étaient proposées : sable, prière accompagnée, partage d’évangile, silence. A l’atelier sable nous pouvions construire ou dessiner nos émotions. Le témoignage aussi était très intéressant : le prêtre Jean-Louis Defer est venu nous parler d’une association dont il fait partie (les Sentinelles de la Nuit, à Liège) qui va parler aux sans-abris. Il nous a expliqué l’histoire de certains d’entre eux et c’était très émouvant. Le grand jeu était génial, c’était un stratego spécial rempli de missions à débloquer pour apprendre des danses folkes. Le soir, ce sont les jeunes qui les avaient débloquées qui les apprenaient à tous les autres. 

Le dimanche nous avons eu la chance d’assister à la messe au soleil sur le toit du réfectoire. Le passage d’évangile était celui du paralytique que l’on descend par le toit à Jésus (Marc 2, 1-12). Nous avons réfléchi sur ce qui nous empêche d’aller à la rencontre de l’autre et de l’Autre dans notre vie et sur ce qui nous aide à dépasser ces paralysies, à porter notre foi, etc. A la fin de la messe, nous avons découvert notre destination de camp vélo peinte sur un grand drap (Merci à Jean-Marie de Farnières !) : la maison de Don Bosco, en Italie !

 

Nathan Vokar et Joaquim Lesne